Napoléon Ier, né le à Ajaccio, et mort le sur l’île Sainte-Hélène, est le premier empereur des Français, du au et du au
Le destin de Napoléon 1er, aussi foudroyant que celui d’Alexandre le Grand, s’est accompli en moins de vingt ans, de son départ pour l’armée d’Italie (1796) à celui pour Sainte-Hélène (1815).
Sous l’Ancien Régime, chaque contrée française avait ses lois propres, inspirées des coutumes locales, ce qui avait pour effet de compliquer les relations et les échanges au sein du royaume.
Survient le coup d’État du 18 brumaire (10 novembre 1799), par lequel le général Bonaparte instaure le Consulat et clôt la Révolution.
De la volonté de Napoléon sont nés la banque de france (1801), la légion d’honneur (1803) et ensuite le Code Civil.
Le 21 mars 1804, le Premier Consul Napoléon Bonaparte promulgue le « Code Civil des Français ». Il s’agit de l’une des contributions les plus remarquables de la Révolution française à l’humanité.
Avec le Code Civil, la loi émane désormais des législateurs, les juges n’ayant qu’à l’appliquer. La loi régit tous les rapports sociaux, y compris le droit de la famille, indépendamment de toute considération morale, religieuse ou politique.
En 1805, il prend la tête de la Grande Armée et remporte de prestigieuses batailles : Austerlitz (1805), Iéna (1806) ou encore Wagram (1809) lui permettent d’étendre les limites géographiques de son empire.
Dans le but de conforter sa politique dans les Etats conquis, Napoléon distribue les couronnes à ses frères : à Louis, Joseph et Jérôme, il attribue la Hollande, l’Espagne et la Westphalie.
Napoléon part en exil à l’île d’Elbe en 1814. Malgré une tentative de retour au pouvoir, il est définitivement banni à Sainte-Hélène, après la défaite de Waterloo, un an plus tard en 1815.