Plus ancienne que la fête de Noël, l’Épiphanie remonte aux années 150 en Orient. Elle est d’origine religieuse. En effet on célèbre ce jour-là la « manifestation du Christ ». On fête sa naissance, son baptême à l’âge adulte, et son premier miracle aux noces de Cana.
Suite à l’essor de la fête de Noël en Occident (en 336), la célébration de l’Épiphanie évolue. Elle se transforme et devient une fête célébrant les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar.
L’origine de la tradition du partage de la galette est plus difficile à définir. Cependant elle se rapproche des Saturnales romaines. A cette occasion on choisissait un roi au hasard à l’aide d’osselets ou de dés. Tous les hommes étaient égaux et le temps de la fête les esclaves étaient invités à la table des maîtres. Il en est de même au Moyen-Âge, le villageois qui découvrait la fève se voyait couronner roi pour une journée.
La fève était autrefois une vraie fève-légume. Étant une des premières graines comestibles au printemps, elle devient un symbole de vie.
En Saxe, des poupons nus apparaissent à la place des fèves autour des années 1870. Les pâtissiers remplacent la fève par des petites figurines (rois, reines, porte-bonheur, figurines, fer à cheval, animaux…). Elles sont en premier lieu fabriquées en Allemagne puis à Limoges.
Au début du XXème siècle, un propriétaire parisien, Lion, a l’idée de lancer des fèves publicitaires. Il inscrit au dos d’une pièce de porcelaine en forme de Lune son adresse.
Pour respecter les traditions, il faut couper la galette en autant de convives plus une part qui s’appelle la part du pauvre. Puis pour la distribution, le plus jeune doit aller sous la table, et dire à qui elle revient.
Vous voilà fin prêt pour profiter de cette fête de l’Épiphanie avec vos proches !