Le kakémono, aujourd’hui devenu un support publicitaire efficace dans le domaine de la communication événementielle, était au début une affiche verticale qui s’accrochait au mur.

Trouvant son origine dans la tradition religieuse chinoise puis japonaise, il fait partie des œuvres d’art calligraphiées.20

L’origine du kakémono

Le kakémono était auparavant une peinture, ou plus précisément, une calligraphie sur soie ou sur papier. On l’appelait alors un kakejiku. « Kakejiku » est la composition de deux mots japonais « kaké- » qui veut dire « accrocher », et « -jiku », un mot qui indique une baguette de bambou employée autrefois pour tenir la toile en place.

Plus tard, le terme s’est généralisé. Le suffixe « -jiku » a laissé la place à « -mono » qui veut dire « objet », tout simplement. Le nom « kakémono » qui signifie finalement « objet suspendu » est conservé jusqu’à présent.

En Chine, la première utilisation de ce support de communication remonte à l’ère de la dynastie Tang, sous l’empire chinois de 618 à 907. La principale fonction du kakémono, à cette époque, était de conserver par écrit les textes sacrés bouddhistes appelés « sutras ».

Vers la fin du XIIe siècle, il fut d’usage pour les particuliers d’utiliser le kakemono comme support des prières traditionnelles. Ils l’apposèrent alors sur un pan du mur de leur demeure. Des années plus tard, le kakemono se retrouve dans les musées et les galeries d’art pour présenter des œuvres traditionnelles et contemporaines. C’est ainsi qu’il est devenu un outil indispensable dans le domaine de la scène artistique japonaise.

L’utilisation du kakémono aujourd’hui

Parce que le kakémono a connu un grand succès depuis sa création, les entreprises ont eu l’idée de l’employer dans le domaine de la communication et du marketing. Il est devenu un support publicitaire très apprécié en PLV et lors de salons professionnels, apportant ainsi une meilleure visibilité à l’enseigne qui l’utilise.

La structure du kakémono a évolué avec le temps, allant du bambou au tube en aluminium. Le format s’est diversifié, allant du petit format traditionnel au grand format. Les variantes se multiplient : les marques ont le choix entre le kakemono simple et le kakemono à faces multiples permettant d’avoir une présentation publicitaire recto verso et mettant davantage en valeur l’image de l’entreprise. D’autres matières comme le PVC et le polyester rejoignent l’alu… Et les innovations continuent.

 

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